UNOG NEWS California destructive wildfires – WMO, WHO 10JAN2025
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Incendies de forêt destructeurs en Californie — OMM, OMS 10 janvier 2025

Les incendies en Californie : Le changement climatique a aggravé la catastrophe, selon l'OMM 

Les vents secs puissants et les conditions propices aux incendies qui alimentent la tragédie continue des incendies de forêt à Los Angeles ont été aggravés par le changement climatique, a déclaré vendredi l'Organisation météorologique mondiale des Nations Unies (OMM).

Au moins 10 personnes ont été signalées mortes et plus de 10 000 bâtiments ont été réduits en cendres depuis que les incendies en Californie ont éclaté et se sont propagés, propulsés par un phénomène météorologique bien connu appelé les Vents de Santa Ana - « des vents forts venant des montagnes qui provoquent une hausse des températures et une très faible humidité, asséchant le sol et la végétation, » a indiqué l'OMM.

En ajoutant au potentiel de désastre, l'agence météorologique de l'ONU a également souligné que bien que la saison des pluies de l'année dernière pour la région de Los Angeles ait été supérieure à la normale, « de fin 2024 à maintenant, elle a été inférieure à la normale », ce qui explique pourquoi la végétation est si sèche.

« C'est une tragédie terrible pour tous les concernés », a déclaré Clare Nullis, porte-parole de l'OMM, s'adressant aux journalistes à Genève. « C'est une terrible nouvelle pour la santé, pour la qualité de l'air et évidemment pour la vie des gens, les écosystèmes et l'économie locale ».

Les incendies restent hors de contrôle dans de nombreuses zones alors que les pompiers épuisés continuent de lutter contre d'innombrables feux, dont la cause originale n'a pas été confirmée. Le Service météorologique national à Los Angeles a émis un avertissement de drapeau rouge en vigueur jusqu'à vendredi matin heure locale dans le sud de la Californie, alors que les autorités ont averti que de nouveaux vents forts pourraient attiser les flammes.

Bien que les feux de forêt fassent partie de l'écosystème naturel de la côte ouest des États-Unis comme ailleurs, leur intensité et leur fréquence ont augmenté de manière alarmante ces dernières décennies. L'OMM a déclaré que le changement climatique a exacerbé de telles catastrophes, rendant les pluies plus abondantes dans les zones tropicales et augmentant les vagues de chaleur.

Les incendies destructeurs nécessitent l'alignement de plusieurs facteurs, y compris la température, l'humidité et le manque d'humidité dans les arbres, les arbustes, les herbes et le sous-bois forestier. Tous ces facteurs ont des liens directs ou indirects forts avec la variabilité climatique et le changement climatique, a expliqué Mme Nullis. « Le changement climatique, y compris l'augmentation de la chaleur, la sécheresse prolongée et une atmosphère assoiffée ont été un moteur clé de l'augmentation de la chaleur et de l'étendue des incendies de forêt dans l'ouest des États-Unis au cours des deux dernières décennies », a-t-elle ajouté, citant des données de l'Administration océanique et atmosphérique nationale des États-Unis (NOAA).

Ordres et avertissements d'évacuation

Des centaines de milliers de personnes ont dû quitter leurs maisons ou sont restées sous des avertissements d'évacuation depuis que les incendies ont éclaté mardi dernier. Les alertes précoces sont essentielles pour éviter une perte de vie dramatique ; a déclaré l'OMM.

« Il a été impossible de sauver des maisons, » a déploré Mme Nullis, ajoutant que bien que le nombre de victimes ait été « trop élevé, il a été maintenu à un minimum relatif ».

Les avertissements précoces d'évacuation sont également vitaux pour éviter l'inhalation de fumée mortelle. Les incendies de forêt qui brûlent près des zones peuplées peuvent avoir un impact significatif sur la mortalité et la morbidité humaines en fonction de la taille, de la vitesse et de la proximité du feu, a expliqué la porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé des Nations Unies, Dr Margaret Harris.

La fumée des incendies de forêt est un mélange de polluants atmosphériques dont les particules fines (PM) sont la principale menace pour la santé publique, a-t-elle poursuivi. Les PM2.5 provenant de la fumée des incendies de forêt sont associées à des décès prématurés dans la population générale car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons, a continué le Dr Harris. « Elles peuvent causer et exacerber des maladies des poumons, du cœur, du cerveau, du système nerveux, de la peau, des intestins, des reins, des yeux, du nez et du foie… Et il a également été démontré qu'elles entraînent une altération cognitive, endommagent votre capacité intellectuelle et causent une perte de mémoire. » Les pompiers et les travailleurs de réponse aux urgences courent un risque particulier, a-t-elle ajouté.

2024 année la plus chaude jamais enregistrée 

Alors que les incendies de forêt en Californie continuent de faire rage, l'agence météorologique des Nations Unies a confirmé que 2024 était l'année la plus chaude jamais enregistrée, avant la publication d'un rapport complet combinant les résultats de plusieurs instituts de surveillance climatique et météorologique régionaux au Royaume-Uni, en Chine, dans l'UE et aux États-Unis. « Nous avons observé des températures extraordinaires à la surface des terres et des océans, une chaleur océanique extraordinaire, accompagnée, comme nous le savons tous, de conditions météorologiques très extrêmes affectant de nombreux pays à travers le monde, détruisant des vies, des moyens de subsistance, des espoirs et des rêves, » a déclaré Mme Nullis.
 
Le rapport sera publié ce vendredi, à 17h00 heure de Genève (16h00 GMT).

Fin


Histoire : « Incendies destructeurs en Californie – OMM, OMS » – 10 janvier 2025 

Les orateurs sont des porte-paroles :

  • Mme Clare Nullis, Organisation météorologique mondiale (OMM)
  • Dr Margaret Harris, Organisation mondiale de la santé (OMS)

 

Durée : 02’40”
Source : UNTV CH
Langue : ANGLAIS / SON NAT.
Format : 16:9
Date : 10 janvier 2025 - GENÈVE, SUISSE
Conférence de presse à Genève



LISTE DES PLANS

  1. Plan moyen extérieur : allée des drapeaux de l'ONU.
  2. Plan large du podium avec les orateurs dans la salle de conférence de presse.
  3. SON (anglais) Mme Clare Nullis, Organisation météorologique mondiale (OMM) : “C'est une tragédie terrible, terrible pour tous les concernés. C'est une terrible nouvelle pour la santé, pour la qualité de l'air, et évidemment pour la vie des gens, les écosystèmes et l'économie locale.”
  4. Plan large de la salle de conférence de presse.
  5. SON (anglais) Mme Clare Nullis, Organisation météorologique mondiale (OMM) : “Le grand facteur aggravant ici, ce sont les vents. C'est un modèle météorologique bien connu en Californie, très local, appelé les ‘vents de Santa Ana’, et ils se produisent typiquement dans cette région. Les vents forts venant des montagnes font monter les températures et provoquent une très faible humidité, asséchant le sol et la végétation.
  6. Plan moyen : journalistes dans la salle de conférence de presse.
  7. SON (anglais) Mme Clare Nullis, Organisation météorologique mondiale (OMM) : “Pour citer la NOAA (l'Administration nationale océanique et atmosphérique des États-Unis) : ‘le changement climatique, incluant l'augmentation de la chaleur, la sécheresse prolongée et une atmosphère assoiffée, a été un moteur clé dans l'augmentation de la chaleur et de l'étendue des incendies de forêt dans l'ouest des États-Unis au cours des deux dernières décennies.”
  8. Plan large de la salle de conférence de presse.
  9. SON (anglais) Mme Clare Nullis, Organisation météorologique mondiale (OMM) : “Cela souligne l'importance des alertes précoces. Les alertes ont, dans ce cas, été très, très bonnes. Vous savez, les gens ont été évacués. Il a été impossible de sauver des maisons. Mais, vous savez, la perte de vies humaines est encore trop élevée, mais elle a été maintenue à un minimum relatif.”
  10. Plan large de la salle de conférence de presse et de la régie.
  11. SON (anglais) Dr Margaret Harris, Organisation mondiale de la santé (OMS) : “Cela peut être plein de PM 2.5, qui est une particule très fine (PM ou pollution particulaire) qui peut pénétrer profondément dans les poumons. Elle est associée à la mort prématurée dans la population générale et peut causer et exacerber des maladies des poumons, du cœur, du cerveau, du système nerveux, de la peau, des intestins, des reins, des yeux, du nez et du foie. Et il a également été démontré qu'elle conduit à une altération des capacités intellectuelles, donc endommage votre capacité intellectuelle et à la perte de mémoire.”
  12. Plan large de la salle de conférence de presse.
  13. SON (anglais) Mme Clare Nullis, Organisation météorologique mondiale (OMM) : “L'Organisation météorologique mondiale confirmera plus tard aujourd'hui que 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. Nous avons observé des températures extraordinaires à la surface des terres et des mers, une chaleur océanique extraordinaire, accompagnée, comme nous le savons tous, de conditions météorologiques très extrêmes affectant de nombreux pays à travers le monde, détruisant des vies, des moyens de subsistance, des espoirs et des rêves.”
  14. Plans variés des journalistes dans la salle de conférence de presse.
(Ce texte a été traduit automatiquement )

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